SCÈNE XX

DUREL seul, puis TRÉVÉLYAN.

DUREL, rangeant les chaises du fond.

Chère et digne femme ! Elle ne fait pas tant d'étalage que bien d'autres... Mais le bon Dieu voit clair !... Ah ! volontiers je baiserais la poussière sous ses pas ! (Apercevant Trévélyan, qui parait au fond.) Qu'est-ce que c'est ? qu'est-ce que c'est que celui-là ? que demandez-vous, monsieur ?

TRÉVÉLYAN.

Mon Dieu ! personne, mon ami. En me promenant sur le chemin, j'ai aperçu ce parc qui est très beau, et comme la grille était ouverte, je suis entré... Est-ce que cette propriété est habitée en ce moment ?

DUREL.

Oui, monsieur.

TRÉVÉLYAN.

Quel est le nom du propriétaire ?

DUREL.

Monsieur le comte de Vardes.

TRÉVÉLYAN.

De Vardes ! Je connais ce nom, mais il y a si longtemps... Est-ce qu'on ne peut pas visiter le parc ?

DUREL.

Mais, monsieur... si monsieur le désire, pendant qu'on déjeune.

TRÉVÉLYAN.

Merci, mon ami, je me repose là deux minutes.

DUREL.

Bien, monsieur.