SCÈNE III

SEILLANES, DUMESNIL.

SEILLANES.

Il est heureux, voire beau-père, très heureux !

DUMESNIL.

Il est plus heureux que son gendre.

SEILLANES.

Vraiment. ! ah diable ! diable ! c'est fâcheux, ca !

DUMESNIL.

Et dites-moi, pour parler de choses plus gaies, où en êtes-vous dans la maison ? Est-ce toujours la mère, hé ?

SEILLANES.

Comment, la mère !... ah ! oui... Oh ! pas du tout ; quelle plaisanterie ! je n'y ai jamais songé... je suis trop ami de de Vardes d'abord... et puis, je ne sais pas, moi, elle ne me va pas, cette femme-là... Elle est guindée, collet monté... très honnête d'ailleurs... Tenez, ça ferait une excellente belle-mère.

DUMESNIL.

Ah ! très bien.

Camille parait au fond, donnant le bras à madame Dumesnil.

CAMILLE.

Et voilà la serre.

SEILLANES.

Chut ! chut ! quelle délicieuse fête ! quel goût exquis !

Il remonte la scène et disparait dans la galerie à gauche.