SCÈNE IV

LES PRÉCÉDENTS, CAMILLE, entrant par la gauche, an fond, elle donne le bras à MADAME DUMESNIL.

DUMESNIL, donnant la main à sa femme en passant.

Ravissant ! ravissant !...

Il va se placer dans la porte à gauche, regardant dans les salons.

MADAME DUMESNIL.

Oh ! que c'est joli ! c'est féerique !

CAMILLE.

Vous voyez !... habituellement, l'hiver, nous fermons cette galerie, mais aujourd'hui le temps était si doux... une vraie nuit de printemps.., nous avons tout ouvert, et on peut se promener dans les jardins... Cependant, vous qui venez de danser, chère petite, vous avez peut-être froid ?

MADAME DUMESNIL.

Oh ! pas du tout, je vous assure... Mon Dieu ! que c'est donc charmant, et que vous êtes bonne de me montrer tout cela vous-même !

CAMILLE.

Et maintenant, je vais vous rendre à vos danseurs.

Elle lui prend le bras et remonte. - Achille parait au haut de l'escalier, tenant son paletot sur le bras.