CAMILLE, GONTRAN, puisMADAME DUMESNIL.
GONTRAN, prenant le bras de Camille.
Ah ! je ne pardonne pas à votre mère de nous avoir interrompus... Vous me disiez ?...
CAMILLE, lui retirant sa main et lui montrant madame Dumesnil qui parait au haut de l'escalier, couverte d'un burnous rayé d'or, qu'on a vu sur les épaules d'Hélène au commencement de l'acte.
Regardez !
GONTRAN, troublé.
Quoi donc ?
CAMILLE.
Regardez !
GONTRAN.
Camille, je vous atteste...
CAMILLE, allant au-devant de madame Dumesnil.
C'est vous, chère madame... de loin, je vous prenais pour ma fille... Ce manteau...
MADAME DUMESNIL.
Mais c'est le sien.
CAMILLE, avec une colère douloureuse, regardant Gontran.
Ah !
MADAME DUMESNIL.
Elle a bien voulu me le prêter pour prendre l'air un instant... Je vais le lui rendre... Mon Dieu ! comme vous me regardez avec vos beaux yeux !... Savez-vous que vous m'intimidez toujours... tenez... je suis sûre que je rougis !
CAMILLE, lui prenant la main et la faisant passer à gauche.
Mais vous avez raison !
SEILLANES, paraissant à gauche.
Pardon, madame, c'est cette valse que vous aviez bien voulu m'accorder...
MADAME DUMESNIL, avec trouble.
Oui... monsieur... je vais...
Elle prend le bras de Seillanes et sort.