LES MÊMES, ACHILLE, portant trois cartons.
ACHILLE.
Le wagon des bagages ! Bonjour, mesdames... (A madame de Saulieu.) Madame, voici la berthe demandée.
MADAME DE SAULIEU.
Merci, mon bon Achille.
ACHILLE.
Madame, voici vos manches.
LA COMTESSE.
Je vous suis obligée, monsieur Achille.
ACHILLE.
Mademoiselle, voici vos échantillons de laine.
HÉLÈNE.
Merci, mon cousin, c'est parfaitement cela.
ACHILLE.
A-t-on déjeuné ?
MADAME DE SAULIEU.
Pas encore ! il n'est que dix heures... Nous avons tout le temps de faire le tour du parc... Si vous voulez me donner votre bras, un peu d'exercice vous ouvrira l'appétit.
ACHILLE.
Un peu d'exercice ? mais je viens d'en faire beaucoup déjà, moi... Au reste, chère madame, trop heureux...
Il lui offre son bras, et sort avec elle par le fond.
SEILLANES, à la comtesse.
Et vous, madame, me permettez-vous de vous offrir mon bras ?
LA COMTESSE, se levant.
Volontiers, monsieur.
SEILLANES, à part.
C'est dur ! mais il faut enlever la position !
Pendant que madame de Saulieu sort avec Achille et la comtesse avec Seillanes par le fond.
GONTRAN, à sa FILLE, à part.
J'ai deux mots à dire à ta mère : quand elle sortira, tu viendras.
HÉLÈNE.
Bien.
Elle sort par une porte latérale.